
Je me suis rendue en Grèce plusieurs fois de 1994 à 1996, avec ma meilleure amie Monica, plus précisément dans les îles Cyclades, à Naxos, Paros, Antiparos, Amorgos, Ios, Mykonos ou encore Santorin.
Chacun de nos séjours durait environ 3 semaines. Le billet de train « Interrail » existait encore : il nous donne la possibilité d’utiliser tous les transports ferroviaires dans toute l’Europe pendant un mois (!). Donc, pour notre premier périple, nous traversons toute l’Italie pour ensuite prendre un immense ferry pour rejoindre la Grèce par la mer.
Mais le réseau de train italien n’est pas comparable avec le réseau exceptionnel que nous connaissons en Suisse. Nous avons eu quelques difficultés pour notre voyage à travers l’Italie… Sans parler des grèves, qui sont plutôt populaires à cette époque en Italie : youpie !
Enfin arrivées tout au sud du pays, nous nous rendons au port de Brindisi. Visiblement, nous ne sommes pas les seules à avoir eu cette idée : sur le haut du ferry, nous retrouvons plein de jeunes gens avec leur sac à dos, d’origines très différentes. Heureusement, la météo est clémente, mais les vagues sont hautes, très hautes. D’ailleurs, c’est la première fois que j’ai eu le mal de mer, pourtant j’avais vu pire par le passé… notamment sur des petites embarcations sur l’immense lac Titicaca en Amérique du Sud !
Arrivées à bon port, nous sommes tout de suite abordées par des jeunes gens, qui essaient de nous convaincre pour tel ou tel hébergement. Nous voulons camper, donc cela ne nous concerne pas vraiment. Nous trouvons notre chemin, suivi de quelques personnes qui ne veulent pas nous laisser tranquilles. Mais une fois au camping, nous retrouvons notre liberté. ENFIN !
Nous cherchons un petit coin à l’ombre, car le soleil tape fort ! Mais ce n’est pas évident : il n’y a point d’arbres, ou alors sous des espèces de toits en bambou, mais à proximité des autres campeurs, sans aucune intimité, ce qui nous ne convient pas vraiment. Mais qui cherche… trouve ! Même si ce sera au fin fond du camping, avec finalement l’avantage d’être à l’abri des fêtards.
Ensuite, à la mer ! Et vite ! Les plages sont belles et pas trop encombrées, heureusement. Mon amie est une encore plus grande nageuse que moi, donc comme parfois je me retrouve seule, je fais rapidement connaissance avec d’autres jeunes gens qui viennent de différents pays. Les échanges sont intéressants et nous rigolons beaucoup. Je me rappelle de jeunes Parisiens, qui d’ailleurs sont venus nous visiter en Suisse par la suite, ou encore des Suédois, des Finlandais, des Anglais… ou même des Américains.
Pour manger, nous recherchons des restaurants typiquement grecs, pour profiter des bons plats grecs. Même si pour moi, cela finit très souvent par… une simple salade grecque ou un tzatziki : par la chaleur qui règne, je n’arrive pas à manger plus que ça ! Et pour conclure : un bon café grec, bien corsé, bien sûr !
Nous faisons le tour des îles :
> Naxos : très animée avec beaucoup (trop) de clubs, et en même temps avec de l’agriculture et de nombreuses églises byzantines.
> Paros : Parikià est la plus grande ville et le port principal de l’île. Joli port de pêche à Naoussa, aussi très animée, parfois très venteux
> Antiparos : on y trouve une grotte avec des stalactites, un fort vénitien du XVI siècle « Kastro »
> Amorgos : île volcanique et montagneuse, c’est ici qu’ont été tourné quelques scènes du fameux film « Le Grand Bleu », (donc on y trouve plus de touristes français que sur les autres îles…)
> Ios : île avec un climat plutôt sec, qui semble avoir été inhabitée périodiquement à cause de la sécheresse
> Santorin : Thíra, la capitale, est perchée sur la falaise de la Caldeira. Nous pouvons admirer son lacis de pittoresques ruelles entrecoupées d’arcades et d’escaliers.
En écrivant ces mots, une petite envie me vient de refaire un tour par là-bas, voir si je reconnais encore les lieux. Je devrai en parler à ma famille… Qui sait : peut-être que ce sera notre prochaine destination ?
Ce serait intéressant de voir comment le pays a évolué depuis mon dernier voyage et si l’entrée dans L’UE a influencé ce pays. Histoire à suivre…
Le saviez-vous ?
La Grèce
Nature du régime : République parlementaire
Président de la République : Ekaterìni Sakellaropoulou
Données géographiques
Superficie : 131 957 km2
Capitale : Athènes
Villes principales : Athènes, Thessalonique, Patras, Le Pirée, Larissa, Héraklion
Langue officielle : Grec
Monnaie : Euro depuis 2002
Fêtes nationales :
- 25 mars (Commémoration du début de la guerre d’indépendance de 1821 de l’occupation turque)
- 28 octobre (le jour du NON à l’UE, à Chypres)
Données démographiques
Population : 10 607 051 hab. (2020)
Densité : 80 hab. /km2
Religion :
- Christianisme (90-95%)
- Orthodoxie (90%)
- Catholicisme (1 %)
- Protestantisme (2-3 %)
Quelques spécialités culinaires :
- Choriatiki : Salade grecque (quelques quartiers de tomates, concombres, poivrons verts, oignons, olives et de la feta, une rasade d’huile d’olive)
- Tzatziki : Du yaourt — à base de lait de vache ou de brebis, vendu dans une jarre en terre, dense, plus ou moins égouttée, plus au moins grasse, une couche de petit lait le tapisse — rien en commun avec les yaourts à la grecque du commerce. Du concombre râpé, du gros sel, de l’ail, de l’huile d’olive — c’est tout ! Il rafraîchit tous les repas.
- Souvlaki : Le souvlaki est des brochettes de viande de porc ou de poulet — les viandes sont marinées pendant une nuit dans du jus de citron, de l’huile d’olive et de l’origan — que l’on croque avec des tomates, du tzatziki, des frites, dans du pain pita.
Sports nationaux :
- Football, le plus populaire en Grèce
- Basketball
- Baseball
Coutumes :
- Mariage traditionnel
- Carnavals « dionysiens » : tradition qui a ses racines au XVIIème, avec des coutumes populaires comme la « séduction aux cloches » mais aussi les « mountzouromata » du Lundi pour « Kathara Deutera» : Tout le monde se retrouve couvert de farine. Autre tradition, celle de Ragoutsariadans le comté de Kastoria, une fête interminable dans les rues, les participants déguisés dansant au rythme des instruments de cuivre, a aussi ses racines dans les fêtes de Dionysos.