Souvenirs de Bolivie

Par Muña
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La Bolivie est un pays enclavé d’Amérique du Sud entouré par le Brésil, le Paraguay, l’Argentine, le Chili  et le Pérou. Le pays offre une grande variété de paysages allant de 500 m à plus de 4000 m d’altitude et donc aussi de climats très différents d’une région à l’autre.

La langue officielle est l’Espagnol. Le Quechua et l’Aymara sont également parlés, mais on ne compte pas moins de 34 autres langues indigènes.

Lors de notre premier voyage, nous atterrissons à La Paz, donc au-dessus de 4000 m… mes parents sont essoufflés au moindre effort, mon frère et moi, enfants, tenons mieux le coup, même si nous ne sommes pas encore prêts à faire la course !

Les maux de tête nous guettent, c’est un petit effet secondaire du manque d’oxygène. Une fois un peu mieux habitués aux conditions, nous découvrons le pays avec beaucoup d’intérêt.

Nous visitons les lieux sacrés des Incas, impressionnants tant par leur taille que leur histoire. Et comme le pays n’est pas (encore) très touristique, il n’y a pas trop d’afflux partout, ce qui nous convient. À « Tiwanaku » nous découvrons la fameuse « Puerta del Sol » et d’autres ruines incas.

Puerta del Sol Bolivia
Puerta del Sol

 


Nous poursuivons notre voyage pour découvrir le lieu d’origine de mon père à Cochabamba, dans un petit village en pleine campagne nommé Colomi, à près de  3800 m d’altitude. Ici, les animaux de la ferme se promènent librement : pas de clôture en perspective. Une image inhabituelle qui me plaît beaucoup. Ce qui me plaît un peu moins, c’est la nourriture : toujours, toujours de la soupe… ou… du cochon d’Inde…

Cela vous tente ? Une bouchée de cochon d’Inde ? Je n’ai pas eu le courage ni l’envie d’y goûter, et comme j’étais encore enfant, cela ne posait heureusement aucun problème.

Autre découverte plus agréable : les immenses arbres d’eucalyptus, qui répandent leur odeur tout autour.

La ville de Cochabamba, qui a un climat de « printemps éternel » est bien plus agréable que l’« Altiplano ». Nous retrouvons un peu de civilisation et d’immenses marchés en plein air, où l’on peut tout trouver. Il suffit d’avoir de la patience et de bien chercher. Les supermarchés comme nous les connaissons en Europe sont encore rares.

Tarabuco est un petit bijou encore totalement préservé du tourisme de masse. Le dimanche matin, ses habitants vont tous au marché en costumes traditionnels. Ce lieu de rencontre, de partage et d’échanges joyeux  reste l’un des plus authentiques de Bolivie.

Nous poursuivons notre périple en direction de la région tropicale de Santa Cruz, beaucoup plus chaude et humide. Bonjour les mosquitos, leurs piqûres sont autres que celles de nos petits moustiques !

Des amis nous emmènent vers une rivière pour nous rafraîchir. En sortant de l’eau, nous apprenons que des piranhas et des caïmans y vivent… on a eu chaud !

La forêt tropicale m’impressionne beaucoup : les arbres sont immenses et magnifiques. Les Aras (de très grands et magnifiques perroquets) nous cassent les oreilles, mais je m’y plais. Mon frère souffre beaucoup de l’humidité, moi, je m’y habitue sans souci. Nous découvrons aussi une grande variété de pommes de terre, comme les patates douces, ainsi que différents types de bananes.

Sucre est une autre ville que nous avons visitée. Elle a un climat plutôt agréable. On y trouve des maisons construites sur des ruines des Incas. On ne voit pas cela tous les jours !


À Potosí, nous avons pu découvrir le « Salar de Uyuni », le plus grand désert de sel du monde avec 10 500 km2 de superficie. Éblouissant et magnifique ! Dans cette région se trouvent aussi des lagunes coloriées où vivent de nombreux flamants roses.

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Salar de Uyuni

À Potosí a été découverte une précieuse montagne qui a alimenté des siècles d’histoire : le Cerro Rico. Cette colline possédait l’une des plus grandes exploitations d’argent au monde. Nous avons eu l’opportunité de faire un tour dans une mine : c’est très étroit et bas, et plus on s’enfonce, plus c’est humide et étouffant. Aujourd’hui, il y a carrément des risques d’effondrement, tellement la colline est trouée !


Le lac Titicaca, situé entre le Pérou et la Bolivie, m’a laissé de beaux souvenirs, même si l’air y est bien frisquet. C’est le plus haut lac navigable du monde. Mais ne croyez pas croiser de gros bateaux, il n’y a que de petites embarcations de pêcheurs qui tiennent à peine les vagues… je sais de quoi je parle…

On y trouve des îles flottantes construites à base de plantes qui grandissent dans le lac même. Je me rappelle qu’on sentait les îles bouger à chaque pas, c’était tout sauf rassurant ! Cela me donnait presque un peu le mal de mer, alors que je n’en jamais souffert sur un bateau… mais je m’y suis habituée. Et puis, j’ai constaté qu’on n’allait pas couler, donc « tout baigne », littéralement !

Notre périple se termine beaucoup trop tôt à mon goût, mais les vacances scolaires ne se laissent pas prolonger. Mes parents ont su entreprendre le nécessaire pour le voyage suivant, quelques années plus tard. Nous sommes partis un peu avant le début officiel des vacances scolaires pour pouvoir assister au plus grand festival folklorique du pays.

Cela valait le coup : de la musique, des danses, des costumes traditionnels et beaucoup de bonne humeur. Une expérience unique !

 

Le saviez-vous ?
La population de la Bolivie actuelle s’élève à 11 963 971 habitants et son président s’appelle Luis Arce.

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Le drapeau bolivien

le drapeau de la Bolivie

  • La bande du haut est rouge pour rappeler le sang versé par le peuple bolivien pour défendre son pays.
  • La bande du milieu est jaune pour symboliser les richesses du pays, en particulier ses ressources minérales comme l’argent, l’étain ou le lithium.
  • La bande inférieure est verte pour symboliser les réserves naturelles, en particulier ses grandes forêts dans le prolongement du bassin amazonien.

La monnaie officielle est le boliviano. Actuellement 1 boliviano = 0,13 franc suisse.

la monnaie officielle le boliviano