Emmanuelle Raths travaille à la Fondation Foyer-Handicap depuis octobre 2002. Actuellement, elle s’occupe du support utilisateur au service informatique.
« Je suis amie avec Daniel Rabina et Nathalie Golaz depuis de nombreuses années. Ils étaient tous deux membres de l’équipe des Pirates et je suis allée les voir à l’occasion de plusieurs matchs. Cela m’a donné l’envie d’essayer ce sport. J’ai immédiatement été séduite et depuis septembre 2015, j’ai intégré l’équipe des Pirates de Genève. Cette activité correspond bien à mes envies de taper dans le ballon et de pratiquer un sport d’équipe », explique Emmanuelle Raths.
En plus des compétitions, elle s’entraîne tous les mardis de 16 h à 18 h au Cycle du Vuillonex à Bernex. « Ce sport demande beaucoup de concentration. Nous sommes huit joueurs sur le terrain, ça bouge beaucoup et c’est important de bien regarder où se situent les autres afin d’éviter les collisions. Il faut aussi bien savoir manier son fauteuil », poursuit-elle.
Emmanuelle apprécie de pratiquer ce sport collectif avec des personnes qui sont devenues ses amis. « J’aime cet esprit d’équipe, taper dans le ballon, avoir envie de marquer des buts et le challenge de gagner », s’enthousiasme-t-elle.
Son équipe, les Pirates de Genève a terminé à une brillante troisième place lors de la Geneva Cup, un tournoi international de powerchair football qui a réuni cette année huit équipes européennes : 3 françaises, 2 autrichiennes, 2 suisses et 1 espagnole.
« C’était un week-end extraordinaire et riche en émotions ! J’ai rencontré des gens de différentes nationalités, et même si nous ne parlions pas la même langue, nous étions tous réunis autour de la même passion du powerchair football ! Je suis très fière de la 3e place des Pirates et d’avoir pu y contribuer en marquant 3 buts ! », raconte-t-elle.
« C’est une discipline encore méconnue. Je vous encourage à venir découvrir ce sport pratiqué par des personnes qui, malgré leurs difficultés physiques, ont une volonté et une énergie hors du commun. Elles s’éclatent sur le terrain ! », conclut Emmanuelle Raths.