Un moment plein d’émotions et de sensations : le catch

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Le catch est dérivé des spectacles de lutte. Le catcheur doit river les épaules de son adversaire au sol pendant trois secondes pour gagner. De nombreux styles de matchs sont pratiqués : 1 contre 1, 2 contre 2, 3 contre 3, ou bien encore les « Royal Rumble » où 30 compétiteurs se retrouvent en même temps sur le ring. On trouve aussi les matchs en cage, ceux de bûcherons, la chambre d’élimination ou les «Extreme Rules» (sans règles ni disqualification).

J’ai découvert le catch dans les années 1980 sur Canal+. La fédération dominante était alors la WWF (World Wrestling Federation). C’était déjà un mega show à l’Américaine, l’époque qu’ils appellent «The Attitude Era».

Aujourd’hui, la WWE (World Wrestling Entertainment) est la plus grande entreprise de catch au monde.

C’est seulement maintenant que je comprends l’étendue du spectacle. J’ai toujours voulu me laisser prendre à leur storyline (histoire fictive d’amitié/haine entre les combattants). Je suis déçu qu’il n’y ait rien de vrai dans leurs histoires. Même simulé, le catch reste dangereux. Une petite erreur et c’est la nuque brisée. Les catcheurs ont tous l’objectif de tenir les spectateurs en haleine le plus longtemps possible. Ils travaillent ensemble pour le show, en essayant de ne pas se blesser, mais ils restent des athlètes exceptionnels. Dans le catch, rien n’est fait par hasard, ils ne font que « what’s best for business ».

À l’époque, je ne savais pas qu’il y avait une division féminine. De nos jours, elles ne ressemblent plus à des camionneuses et sont jolies. Leur show est aussi brutal, voire plus que celui des hommes. Elles restent des compétitrices qui visent toutes le titre de championne. Pour le pic émotionnel des spectateurs, elles vont jusqu’aux demandes en mariage sur le ring.

C’est impressionnant comme les catcheurs arrivent à faire se lever d’un coup 70 000 spectateurs qui vibrent avec l’histoire racontée par les événements d’un match. Aux États-Unis, tous les enfants rêvent de devenir une superstar de la WWE. Cette entreprise récolte des fonds pour la lutte contre le cancer et l’aide aux enfants malades ou handicapés.

«Travail, respect et loyauté, plus qu’un slogan accrocheur, un mode de vie», selon le catcheur John Cena.

Le saviez-vous ?
Le catch est à la fois un sport et un spectacle théâtral. Ses origines datent du XIXe siècle où il était pratiqué lors de foires en Europe. Puis, le catch se développe partout dans le monde et devient le spectacle que nous connaissons aujourd’hui.

La première retransmission d’un combat a eu lieu il y a 25 ans, le 11 janvier 1993. C’est le moment où a commencé la carrière d’une des plus grandes superstars de ce sport, « L’UNDERTAKER », de son vrai nom Mark William Calaway.

En 2015, sous l’impulsion de la catcheuse Stephanie McMahon, a eu lieu la révolution des femmes. Elles demandent et obtiennent des conditions de travail et une exposition identiques à celles des hommes.

En Suisse, la SPW-Academy (SwissPower Academy) est un réseau d’écoles de catch. La première école helvétique ouvre ses portes en 2006, à Lausanne, grâce à la détermination du catcheur britannique Adrian Johnatans. Par la suite, des succursales apparaissent dans d’autres villes et font le bonheur des passionnés de ce sport.

Cédric Perret

Infos

Cédric Perret, un passionné de catch

Cédric Perret travaille aux secteurs horticulture et bureautique de la Fondation Foyer-Handicap depuis 2014. Il apprécie la lecture, le cinéma, la télévision et l’ordinateur. C’est une personne minutieuse et méticuleuse. Il aime bien la science-fiction à travers la saga « Star Wars » et les œuvres d’Isaac Asimov. C’est également un passionné de catch.