Qu’est-ce que le Bio ?

Par Carlos
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Aujourd’hui, nous parlons beaucoup du bio, mais qu’est-ce que c’est exactement ?
« Bio » est le diminutif de biologique. Cela signifie que le produit a été conçu d’une manière respectueuse de l’environnement, donc de la planète. Dans le bio, les engrais chimiques ne sont pas autorisés. Seuls les engrais naturels sont admis. C’est identique pour les pesticides.

Les animaux élevés de cette façon (vaches, moutons, poules, cochons, etc.), en respectant le bien-être animal, sont aussi considérés comme biologiques.

À l’instar de la nourriture, les crèmes de beauté, la nourriture et même le café en poudre peuvent être bio. Il est possible de reconnaître qu’un produit est bio quand le logo européen ou la marque AB (Agriculture biologique) sont inscrits sur le paquet.

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Logo AB (Agriculture biologique) et logo européen bio

Accessibilité du bio
En plus des magasins biologiques, le bio s’est répandu dans les grandes surfaces : une grande majorité de magasins offrent au moins un rayon bio.

Le principal point positif est qu’il n’y a pas de produits chimiques, donc c’est l’idéal pour la santé. Souvent, les consommateurs disent que les aliments bio ont plus de goût, vu qu’ils sont cueillis à la bonne saison et au dernier moment. Est-ce bien vrai ? Thierry Farrayre, spécialiste de l’alimentation biologique, a une explication : « Ces fruits et légumes contiennent 30 % d’eau en moins que les autres. Leur densité et leurs qualités nutritionnelles s’en retrouvent donc plus importantes : davantage de vitamines, de minéraux, donc de goût. »

Les points négatifs sont que les produits d’origine biologique ont un coût plus élevé que les produits conventionnels et pour l’instant ils ne sont pas encore en vente partout. Même si les grandes surfaces font du progrès, il reste encore du chemin à parcourir pour que les produits bio soient accessibles à tous.

L’avenir
J’espère que ces produits deviendront le standard et que les prix vont baisser de manière à les rendre accessibles à tous.

Carlos Ribeiro
avec l’aide de Myldred Escolano, stagiaire pré-HETS