Préface
Ce conte est le miroir de mes rêves. Le héros de l’histoire c’est moi! J’y raconte mes souhaits pour ma vie amoureuse. Je suis mélancolique mais également très romantique.
L’histoire est inspirée du jeu vidéo «The Legend Of Zelda Majora’s Mask» qui mêle musique, magie et aventure.
L’écriture de ce récit a duré six mois. Les idées apparaissent très clairement dans ma tête mais j’ai besoin de temps pour les retranscrire par écrit. Dans ces moments, j’écoute de la musique qui m’apporte un soutien créatif.
Je vous souhaite une bonne lecture. Bienvenue dans mon monde rempli de couleurs et de fraîcheur qui ne cherche que votre bonheur!
La femme étoilée
Il était une fois dans une forêt lointaine, hors de tout paysage hostile et fragile…
…un jeune garçon, assis sur sa chaise, entouré du parfum des fraises poussant autour de lui. Il était d’humeur plutôt rêveuse…
Il y a longtemps qu’il errait dans cette forêt sans jamais trouver la paix dans son cœur car il lui manquait quelque chose. Ou plutôt quelqu’un. Quelqu’un qu’il aurait voulu prendre sous son aile pour voyager…
Soudain, il eut une idée dans un éclat de lucidité. Il se dit : «Si j’essayais de monter dans la Voie Lactée pour trouver ma petite fée…»
Trois jours passèrent. Il lui fallait trouver un astronome afin de l’aider à réaliser son rêve étoilé et rencontrer sa petite fée… Alors, il commença à marcher vers la ville qui était plutôt considérée comme un bourg. Au milieu, se trouvait la tour de l’horloge qui réglait le passage de chaque étoile à chaque heure.
Une fois minuit sonné, il devait y avoir toutes les étoiles alignées dans le ciel. Cela donna naissance à la Grande Ourse qui devait être le chemin pour rencontrer sa dulcinée. Le soir était tombé. Plus aucun rayon de soleil ne brillait dans le ciel…
La brise du soir soufflait en continu et murmurait quelque chose à l’oreille de notre jeune garçon :
«L’observatoire pour trouver celui qui te guidera sur le chemin de ta dulcinée se situe à la lisière du bois de Versoix. Mais il ne faut pas y aller trop tard le soir ! Cet endroit est maudit. De mauvais esprits y rôdent à partir de minuit…»
Notre jeune garçon répondit à la brise du soir : «Je n’ai que faire des esprits qui hantent ces bois. Je veux trouver ma dulcinée et ferai tout pour cela!».
Sur ce, la brise du soir se calma et laissa la place à de belles étoiles brillantes et scintillantes comme pour dire «Maintenant tu peux y aller, il n’y a plus de danger».
Le jeune garçon continua donc son chemin et arriva à la lisière du bois, comme la brise du soir le lui avait dit. En effet, il y trouva un bel observatoire fait de cristal bleuté dont les murs étaient parsemés de mille étoiles. Il y entra puis trouva de merveilleux instruments d’astronomie, dont un télescope 3D permettant d’observer les astres comme jamais personne ne les avait vus avant lui.
Il alla de suite parler au maître de ces lieux, le Grand Astronome, afin que celui-ci lui montre comment utiliser ce magnifique objet. Il lui dit : «Approche-toi au maximum de cet instrument génial au service des astres qui brillent dans cet univers!»
Notre jeune homme s’avança près du télescope et jeta un coup d’œil à l’intérieur…
Il y découvrit la Voie Lactée qui brillait de toute sa beauté.
Son regard fit le tour des étoiles. Il versa une petite larme d’émotion… Il descendit les marches de l’estrade et se tourna vers le Grand Astronome.
«Avez-vous un moyen d’aller visiter les étoiles ?», dit-il.
«Tu veux dire aller dessus pour y faire comme un voyage ?», demanda l’astronome.
« Oui!»
«Eh bien… OUI, suis-moi jeune homme.»
Le Grand Astronome l’emmena dans une salle à l’arrière de l’observatoire et lui montra une de ses magnifiques créations. C’était une sorte de vaisseau spatial tout en cristal, transparent et doré sur le toit et, bien sûr, bleuté sur les côtés. Un symbole y était gravé : «Une fois à bord, fermez les yeux et pensez très fort à l’endroit où vous voulez aller et je vous y conduirai!».
Notre jeune garçon s’assit tout bonnement dans le gigantesque canapé doré et bleuté au centre du vaisseau.
Il mit la tête dans ses mains, ferma les yeux et commença à faire une prière.
Depuis qu’il errait dans les bois de Versoix, les ténèbres lui rongeaient son cœur de l’intérieur. Mais dans cette prière, il trouva enfin un peu de repos et put vider son esprit en chantant une chanson pour celle qu’il rêvait de trouver depuis des lunes, pour sa petite fée…
Un beau jour, il se leva et voulut essayer de faire marcher le vaisseau en manipulant certains boutons sur le tableau de bord devant lui. Il n’y parvint pas. Alors, il se rappela ce qu’il avait vu en ville il y a quelques temps.
«La tour de l’horloge et les étoiles… peut-être qu’il y a un lien entre le vaisseau, les étoiles et la tour», murmura-t-il…
Sur ce, il sortit du vaisseau d’or et de cristal pour aller trouver le Grand Astronome et lui demander conseil. Il le trouva en train d’écrire des notes…
Ces notes étaient en écriture runique. Voyant cela, le jeune garçon lui demanda : «Qu’est-ce que cela ?» «Ceci est la formule pour contrôler l’horloge du bourg ainsi que le positionnement des étoiles.»
Le jeune homme regarda l’astronome dans les yeux et lui posa la question suivante : «Puis-je vous demander de m’accompagner à la tour de l’horloge pour m’éclairer sur son fonctionnement ?»
«Oui pardi !!»
Ils se rendirent alors au bourg de Versoix et s’arrêtèrent devant la tour de l’horloge. Le Grand Astronome monta au sommet de la tour et lut la formule runique à haute voix.
«Ciel, Etoiles et Voie Lactée, soyez indulgents avec notre jeune garçon et montrez-lui le chemin pour trouver sa dulcinée!»
Ce qui donnait en langage de runes :
Aussitôt après avoir prononcé cette formule magique, les étoiles s’alignèrent puis la tour de l’horloge s’ouvrit…
Le cadran de l’horloge affichait exactement minuit!
Le Grand Astronome redescendit de l’horloge et fit un petit briefing sur le fonctionnement de la tour à notre jeune homme en ces termes :
«Vois-tu, il faut toujours que les aiguilles affichent minuit pour que la tour s’ouvre… et surtout, que les étoiles soient bien alignées…».
Le jeune garçon leva la tête et regarda le ciel. Il vit que toutes les étoiles étaient alignées…
Il découvrit aussi autre chose : l’intérieur de la tour de l’horloge donnait sur l’arrière salle de l’observatoire et, qui plus est, directement dans le vaisseau.
Sur ce, il monta dans le vaisseau et remercia le Grand Astronome.
Le mécanisme de l’engin s’enclencha. Avant son décollage, le Grand Astronome lui donna quelque chose de très utile pour la suite de son périple : un instrument de musique directement lié aux étoiles… un saxophone pour être précis. En lui donnant ceci, le Grand Astronome lui dit :
«Voici ce qui va t’aider à piloter ton vaisseau et trouver ta bonne étoile!» Le jeune garçon joua quelques notes de saxo et le vaisseau décolla!
Une fois dans les airs, il s’attela à le manœuvrer et visita un peu l’univers… Il croisa une peuplade que l’on appelait Galaxy Women’s. Elles étaient vêtues de poussière d’étoiles! Cette peuplade, comme son nom l’indique, est constituée uniquement de femmes qui descendent directement des Mayas. Elles avaient de longs cheveux noirs comme du chocolat qui descendaient jusqu’à leurs pieds. Leur particularité : elles pouvaient voler grâce à leurs ailes, c’était des fées!
Le jeune homme, ébahi, regarda autour de lui en ouvrant ses grands yeux bleus. Puis, il tendit l’oreille et toute la galaxie chanta pour lui de ses voix pleines de charme. Cela lui donna envie de les accompagner au saxo et c’est ce qui se produisit…
Les danses et les chants continuèrent sans s’arrêter jusqu’au petit matin. Le jeune garçon put ainsi faire le tour de la Galaxy Women’s… Pendant toute la nuit, la lune brilla et fit des clins d’œil à notre jeune homme comme pour lui dire : «Ne t’en fais pas, ta femme tu la trouveras!»
Mille fois le matin était venu et mille fois la nuit était venue aussi mais sans succès. Les danses, accompagnées de chants se succédaient, laissant la place à la morosité et à la mélancolie…
Mille fois le jeune garçon se dit :
«C’est inutile, je ne plais à personne… et cela même si je sais jouer du saxophone…»
Alors, dépité et découragé, il décida de rentrer au bourg de Versoix…
Il versa toutes les larmes de son corps, tant il avait de la peine… Peine qui lui rongeait le cœur, encore et encore… Mille fois il pria les étoiles de lui donner une seconde chance… et mille fois sa prière tomba à l’eau, encore et encore…
Mais, comme on dit : après la pluie, le beau temps!
Il eut alors une idée lumineuse…
«Et si je retournais voir le Grand Astronome, peut-être aurait-il une autre idée à me proposer pour trouver ma dulcinée?».
Il alla pour la deuxième fois voir le Grand Astronome… qui l’écouta avec la plus grande attention et… lui proposa ceci :
«Comme tu n’es pas encore arrivé à trouver ta promise, je te donne un second instrument qui devrait faire vibrer le cœur de ta petite fée…»
Cet instrument était plus précisément un violon que seule une personne à l’âme pure pouvait jouer…
Et c’était le cas de notre jeune garçon. Il remercia chaleureusement le Grand Astronome qui lui dit : «Avec cet instrument qui fait vibrer le cœur des damoiselles, tu es sûr de ne pas te tromper».
Les cordes de ce violon étaient en soie. Elles produisaient un son doux et harmonieux. Sa coque était plaquée de rubis rouges qui sentaient la rose… Bref, de quoi faire tomber en amour toutes les filles du pays, euh, des galaxies!
C’est ainsi que notre jeune garçon retourna à la tour de l’horloge et attendit que minuit retentisse. Il repartit alors pour la suite de son périple…
Il arriva dans une autre galaxie : la Girls Voices Galaxy. Notre jeune homme fit le tour de celle-ci en s’arrêtant pour écouter le chant de chaque jeune demoiselle.
C’est ainsi qu’il trouva la voix de son choix en la personne d’Orangine, une fille à la beauté chocolatée et au corps à la couleur métissée, comme le cœur de notre jeune garçon.
La beauté de cette fée chocolatée lui provoqua un coup de foudre immédiat!!! Il prit donc son violon et lui joua un air destiné à la charmer!!
Et c’est ce qui se passa après quelques notes de musique. La jeune fille tomba amoureuse de notre jeune garçon.
Après quelques danses sous la lune et les étoiles, ils montèrent dans la Grande Ourse et se marièrent en compagnie de tous les astres solaires!
Ainsi finit mon histoire!
J’espère que vous avez eu autant de plaisir à la lire que j’en ai eu à l’écrire.
A propos de Myriam Christin, illustratrice du conte la Femme Étoilée
Myriam Christin travaille au secteur Création de Cressy. Autodidacte, cette passionnée de peinture est née avec un crayon dans la main. A l’âge de 20 ans, elle commence à faire des expositions. Myriam a appris toutes les techniques de couleur existantes qu’elle aime mélanger dans ses œuvres. «Le dessin et la peinture m’apportent beaucoup de joie et de détente. C’est une vraie thérapie du bonheur», explique-t-elle. Myriam a imaginé chaque scène du conte d’après les indications que Niels lui a fournies. «Chaque illustration me prenait une après-midi de travail. J’ai utilisé de l’acrylique, des touches avec des feutres et des crayons de couleur, pour que tout soit homogène», poursuit-elle. Myriam aime les défis : «C’est la première fois que j’illustre un conte. J’ai apprécié réaliser des situations que je n’ai pas l’habitude de dessiner. J’étais très heureuse de le faire», conclut-elle.