Alfred Hitchcock, le maître du suspense

Par Lucia
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Alfred Hitchcock est un réalisateur, né en 1899 à Leytonstone, dans la banlieue nord-est de Londres, en Angleterre.

Il a réalisé 83 films en plus de 50 ans de carrière, de la période muette jusqu’au parlant. Sa marque de fabrique sera «suspense» et «humour».

Par ailleurs, il a créé une série d’épisodes de « Alfred Hitchcock présente » diffusés entre 1955 et 1960, aux États-Unis. Cette série a été diffusée en Europe une première fois en 1959 (268 épisodes) et de nouveau à la fin des années 1980 (81 épisodes). Elle est composée de petites histoires noires. Hitchcock faisait une brève présentation au début de chaque épisode et intervenait à nouveau à la fin avec une morale.

Il suit une scolarité dans un établissement tenu par des jésuites jusqu’en 1914. Son enfance sera décrite comme très solitaire et protégée, aggravée par son obésité. Il révèle ne pas avoir eu d’amis à cette époque.

A ses quatorze ans, le jeune garçon va étudier à la London County Council School of Engineering and Navigation, à Londres. Il obtient son diplôme et un emploi ensuite au département « publicité » de la société W.T. Henley Telegraphic. Parfois, il publie des nouvelles dans une revue éditée par des collègues.

Pendant sa carrière dans le domaine du graphisme, il commence à s’intéresser au cinéma, en 1920. Il travaille ainsi désormais comme auteur et graphiste d’intertitres dans un studio, toujours à Londres. Il prend du galon : il rédige et dessine les titres de films de cinéastes tels que Hugh Ford et Donald Crisp. Il continue son chemin dans le domaine du cinéma jusqu’au moment où il tente de produire et réaliser un premier film en 1922 avec l’actrice Clare Greet. Le projet n’aboutira pas, car selon Hitchcock, outre des difficultés financières, «ce n’était vraiment pas bon».

Il persévère dans son travail. À la fin dès années 1920, il est convaincu d’être à la fin de sa carrière, mais ce n’est que temporaire.

Vers la fin des années 1930, il commence à bénéficier d’une bonne réputation auprès du public américain, alors qu’il vit en Angleterre. On lui propose de venir travailler à Hollywood. Il accepte et c’est ainsi que la plupart de ses films seront tournés aux États-Unis. Il arrive à New York en 1939 avec sa famille et finalement tous s’installent à Los Angeles.

Alfred Hitchcock sera impressionné par les importants moyens financiers des studios américains, en comparaison avec ceux de l’Angleterre.

Il deviendra binational anglais-américain.

Les acteurs qui jouent dans ses films sont notamment : Grace Kelly, Cary Grant, Clark Gable, Ingrid Bergman, Gregory Peck.

Il reçoit des récompenses cinématographiques, dont 2 Oscars pour «Rebecca».

Bernard Hermann a été le compositeur fétiche d’Alfred Hitchcock de 1955 à 1966. Il est considéré comme un des plus grands compositeurs de l’histoire du septième art.

Il a d’abord contribué sur trois films, dont « Mais qui a tué Harry ? ». Mais c’est véritablement avec « Sueurs froides », en 1958, que la collaboration est plus impressionnante. Il s’inspire d’un morceau de Richard Wagner. Ensuite vient « La Mort aux trousses », en 1959, avec un morceau de 6,5 minutes. Plus tard, il atteint son apogée, en 1960, avec « Psychose » et la fameuse scène de la douche. Il mettra en musique également plusieurs épisodes de la série «Alfred Hitchcock présente». Il terminera sa participation avec «Les Oiseaux» en 1963 et «Pas de printemps pour Marnie», en 1964. Le travail effectué par le compositeur sur «Le Rideau déchiré» ne satisfera pas le réalisateur et, de ce fait, amènera la fin du travail entre les deux hommes. Bernard Hermann quittera la Californie pour aller s’installer en Angleterre.

Vie familiale 
Le réalisateur est le fils d’un grossiste en volailles et fruits et légumes, nommé William Hitchcock (1862-1914) et d’Emma Jane Whelan Hitchcock (1863-1942). Il a un frère, nommé William (né en 1890) et une sœur, nommée Eileen (née en 1892).
Sa famille est d’origine irlandaise et en grande partie catholique. Il épouse son assistante, monteuse et scripte Alma Reville, en 1926. Ils auront une fille, Patricia, en 1928, qui jouera dans deux de ses films : « L’inconnu du Nord-Express » et «L’Alibi».

Éléments significatifs et traumatisants
Quand sa mère le punit, elle l’oblige à rester parfois debout des heures, au pied du lit. Quant à son père, il l’envoie au commissariat de Leytonstone avec un billet destiné à un policier, complice de son choix éducatif strict. Suite à la lecture de ce mot, l’enfant est maintenu en cellule jusqu’à ce que ses parents viennent le chercher. Ces faits vont le traumatiser et influencer sa filmographie. Enfin, il est à relever qu’en 1888 sévissait le fameux «Jack l’Éventreur» (assassinant principalement des prostituées) qui l’a amené à insérer dans ses films un contexte noir et de suspense.
J’ai découvert Alfred Hitchcock en cycle secondaire grâce à ma professeur d’initiation au cinéma. J’ai adoré «Vertigo» («Sueurs froides») et, par la suite, ses principaux autres films. C’était un réalisateur très talentueux, mais réputé dur avec les acteurs qu’il dirigeait. Il a été influencé dans la thématique de ses films par certains événements de son enfance. J’aime sa façon d’allier humour et suspense.

Principale filmographie :
«L’Homme qui en savait trop» (première version 1934), «Les 39 marches» (1935), «Rebecca» (1940), «La Corde» (1948, premier film tourné en couleur), «L’Inconnu du Nord-Express» (1951), «Le Crime était presque parfait» (1954), «L’Homme qui en savait trop» (2ème version 1956) «Sueurs froides» (1958), «La Mort aux Trousses» (1959), «Psychose» (1960), «Les Oiseaux» (1963)