
L’eau est l’élément essentiel pour toute forme de vie sur Terre. Aucun être vivant, animal ou végétal, ne peut s’en passer.
Il y a des populations qui, au mieux, doivent parcourir plusieurs kilomètres pour en avoir juste assez pour tenir la journée, quand ils en trouvent! D’autres aimeraient en avoir moins, car trop d’eau ce n’est pas bien non plus, comme au Bangladesh et en Inde, au moment de la mousson. Le rythme des inondations règle leur mode de vie, pas toujours facile. Même si se balader en bateau dans les rues peut nous sembler rigolo ou exotique, ce n’est en tout cas pas habituel. Certaines régions victimes d’intempéries se heurtent à des catastrophes avec parfois des morts à la clé. Ce n’est jamais réjouissant, à défaut d’être calamiteux.
Par contraste, on assiste à la sécheresse de certaines autres régions du globe, faute au dérèglement climatique. Par exemple en Syrie, où la sécheresse a, paraît-il, motivé la révolte des paysans et d’une partie du peuple, mécontent de l’attitude du gouvernement. Certains ont été motivés à prendre les armes, voire à se convertir à la contrebande pour assurer leur propre subsistance et celle des leurs. Quand on a faim, on ferait n’importe quoi, n’est-ce pas?
Un autre dérèglement se déroule dans le delta du Mékong, au sud du Vietnam. La montée des eaux salées dans le fleuve rend impropre son eau pour la culture et la consommation, provoquant ainsi de la famine et le mécontentement des populations lésées. La faune est profondément touchée, ce qui rend la vie des pêcheurs impossible. Toute l’économie de cette région est touchée et il ne semble pas y avoir de solution. De plus, en amont, la Chine construit des barrages hydroélectriques, diminuant ainsi le débit d’eau douce du delta et augmentant de la sorte les nuisances
Citons le Maroc, région particulièrement touchée par la sécheresse, ainsi que le Texas, dont les populations ont un taux de chômage qui augmente, n’en déplaise aux partisans du négationnisme de la dégradation du climat. En règle générale, ceux-ci font partie du lobby des grandes entreprises de l’énergie comme ExxonMobil, ou du moins se faisant payer par celles-ci, à coup de plusieurs millions de dollars de campagnes publicitaires ou en pots-de-vin. Mais, au final, ils n’ont pas d’autre choix que de se plier à l’évidence. Même si, au passage, ils ont passablement causé préjudice à la cause que défendent plusieurs acteurs écolos. Ceux-ci sont soucieux de l’état de la planète et des populations qui souffrent, notamment de l’absence d’eau qu’elle soit de pluie ou vienne des nappes phréatiques, épuisées ou polluées par plusieurs sortes de produits chimiques, pour la plupart issus de l’agriculture intensive ou de la monoculture.
Et que dire de nos océans en proie à la pollution plastique et au surplus de gaz carbonique que normalement ils absorbent jusqu’à 50 %, mais qui commencent à être saturés. Ce carbone, qu’ils ont accumulé pendant des années, est alors relâché dans l’atmosphère.
Rien de réjouissant pour notre planète! Est-ce que l’Homme va réagir, clôturant la phase du «Neandertoil» qui a suivi le Neandertal, comme j’ai l’habitude de l’appeler? Car avec ses attitudes anti-environnement, voire suicidaires, comment peut-on encore l’appeler Sapiens (savant)?
L’Homme moderne a fini par anéantir de nombreuses espèces y compris ses cousins Neandertal et actuellement, il risque de s’anéantir lui-même.
Le dérèglement climatique touche surtout les pays moins bien lotis, mais basiquement, tout le monde.
Les océans, berceau de la vie, n’échappent pas à cela. La fonte des calottes glaciaires et sa conséquente montée des eaux font peur, inondant certains pays qui risquent purement et simplement de disparaître.
Quand nous ouvrons notre robinet d’eau courante qui, en règle générale, répond présent, pensons-nous aux privilégiés que nous sommes, face à tout cela? Et je ne parle même pas du luxe extrême : de l’eau chaude à la demande dont le chauffage requiert de l’énergie, souvent au détriment des conditions climatiques. Notre si précieuse eau, serait-elle en déclin au point de menacer nos conditions de vie? C’est en tout cas une question à se poser.
L’eau a également des propriétés artistiques, comme les canyons aux USA ou bien sur Mars, où, paraît-il elle a coulé à flot. On pourrait aussi parler des chutes, comme le Niagara ou des «sculptures» dans certaines grottes, comme les stalactites et stalagmites qui se forment au plafond ou depuis le sol.
Quand je dis que l’eau est essentielle pour l’Homme, je ne pense bien sûr pas à celle qu’on ajoute aux pastis, mais le constituant de base des cellules vivantes de tout organisme.
Le climat est global, mondial. Si le battement d’ailes d’un papillon en Amazonie peut provoquer une catastrophe de l’autre côté du monde, notre attitude peut arranger ou préjudicier la vie de certaines parties de notre monde chéri. Il nous faut absolument prendre conscience et adapter notre vie en conséquence, faute de quoi, tout risque de s’écrouler. Il faut arrêter de se dire que la faute n’est due qu’à un changement climatique inéluctable ou chercher des excuses pour se donner bonne conscience.
Combien de temps passez-vous sous la douche? Pourquoi l’eau du robinet continue-t-elle de couler pendant le brossage des dents?
Il faut arrêter de gaspiller notre eau sous prétexte qu’elle est toujours présente quand on en a besoin. Un jour, il n’y en aura peut-être plus et nous en manquerons cruellement. Ça nous pend au bout du nez, qu’on le veuille ou non.
Nous sommes la première génération à subir les aléas du climat, mais aussi la première qui peut faire quelque chose pour que ça change!
Alors prenons une part active dans le processus et soyons fier!
Fin de cette réflexion.

Carlos Ribeiro
Collaborateur en emploi adapté
Secteur Bureautique
Atelier de Cressy