
On est toujours dans la salle de rédaction du journal ‘’Demain’’.
M.Meystre sort encore un sujet de sa poche. Madame Léonie Carne lui tend la perche – d’accord que vous nous parliez d’Afrique, mais pas de sentimentalisme, les gens s’entretuent là-bas.
Mme Carne lui propose qu’il se retire selon son vœu. Il s’en va satisfait. Elle donne ensuite la parole à M. Paul Fleury. Et le journaliste en question de surenchérir qu’il se réjouissait comme elle du retour de Bégonia Grünther. Sèchement, elle lui demande ce qu’il voudrait écrire. Il lui répond qu’il a en tête un papier provocateur sur les médecines douces. Le sujet est accepté. Elle demande enfin à M. Meystre s’il a un autre sujet à communiquer. Il répond qu’il veut enquêter sur une mère qui a noyé son fils. L’inspecteur est tombé amoureux de la meurtrière. Son sujet est surprenant et accepté.
Mme Carne propose enfin qu’on en revienne à Mlle Bégonia Grünther, qu’elle raconte son voyage africain et comment s’est comporté son professeur M. D. Kratzenbull ?
Il s’est comporté en ami et Bégonia ne pouvait rêver d’un meilleur parrain. Son voyage en Tanzanie a été merveilleux et mouvementé.
Mme Carne demande à Bégonia si elle possède une preuve scientifique et convaincante au sujet de ce « chaînon manquant ». Elle lui répond que oui, une patte dans une relique.
L’enquête cependant n’est pas encore terminée. Lors de leur voyage, M.Kratztenbull et Bégonia se sont fait voler l’objet précieux. Ils devront tout faire pour la récupérer.
Madame L. Carne intime Bégonia de retrouver cette preuve irréfutable au plus vite. M. Fleury rappelle à Mme Carne que si Mlle B. Grünther s’est fait voler la patte, elle l’a vue cependant, et également M.Kratzenbull. Ce qui donne une certaine véracité à cette découverte. Ils en ont même tiré une photo de qualité. M. Fleury déclare que le magazine Demain devait maintenant tenir informé son lectorat des formidables intuitions du professeur.
Mme Carne veut toutefois une preuve indispensable avant de donner le feu vert à Bégonia. Elle peut compter sur les exigences de Bégonia. La séance de rédaction est dès lors levée.
Maintenant, nous voilà dans le bureau de M. Kratzenbull. Au coin de la pièce, il existe des décorations, des objets de voyage, de même que de magnifiques posters. Dominique aime bien les regarder, ça le déstresse au travail. Bégonia remercie M. Kratzenbull de lui faire visiter son lieu préféré. Dominique lui assure que lui et elle retrouveront au plus vite la relique si convoitée. Et Il a laissé entendre à Mme Carne qu’ils feraient le maximum.
Nous savons en plus que dans la Société du Savoir, seule la chirurgienne Céline Souche multimilliardaire peu répondre à la mise aux enchères élevée de la patte qui atteste de la curiosité du professeur Trovator. Nous pouvons dès lors éliminer Antoine Galaxy, astronome, et Pierre Dézos, paléontologue. Tous les deux n’en ont tout simplement pas les moyens.
Les deux complices ne perdent pas de temps et se rendent immédiatement chez la chirurgienne, la clinique privée des Tulipes, avant d’aller chez le paléontologue Dézos.
Récemment Marcel Truand, frère de l’ex-femme du savant Trovator, avait envoyé la fameuse patte au professeur Dézos pour la faire authentifier. L’idée de Marcel Truand était de prouver au monde entier que la patte était trafiquée.
Bégonia et M. Kratzenbull surgissent par surprise dans le bureau de M. Dézos.
– Bonjour, professeur !
Vous saurez au prochain épisode ce qu’il est de cette patte, si elle est authentique ou non.
Dominique Gay