Leonardo DiCaprio face à une nature inhospitalière

«Le Revenant» avec Leonardo DiCaprio m’a scotchée. D’abord par les paysages magnifiques du Grand Nord américain : des plaines et des montagnes enneigées à l’année avec des prédateurs terribles et voraces ; ensuite par le jeu incroyable de l’acteur transformé pour les circonstances.
Le film commence dans les années 1800 avec un assaut indien contre des trappeurs américains. Le groupe de trappeurs subi de lourdes pertes et s’enfuit et, comble de malheur, Glass (DiCaprio) est attaqué par une ourse voulant protéger ses oursons. Elle déchiquète Glass qui est laissé pour mort dans le vaste Nord. Son fils, un métis indien, est tué lors d’une rixe avec Fitzgerald, le traître de l’équipe, et ce sera le début d’une haine incontrôlable matérialisée par une traque impitoyable. Glass se remet petit à petit, seul face à la nature inhospitalière, et va tenter de rejoindre le camp trappeur…

Bien que le film dure plus de 2h30, je ne l’ai pas trouvé longuet car le suspense est dense.

Tiré d’une histoire vraie (manuscrit non-publié de Michael Punke), le film est entièrement tourné en lumière naturelle ce qui donne une réalité supplémentaire au scénario.

Le film a décroché 12 nominations aux Oscars 2016 !
«2016 sera l’année DiCaprio ou ne sera pas» (le Figaro, 14/01/2016).

Bande-annonce