Exercice de style : dans la peau d’un léopard

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Je suis un félin, également nommé panthère. Mon pelage est garni de taches. Je suis un champion de la grimpe et du saut. D’ailleurs, j’adore attraper ma proie et la monter dans un arbre pour la cacher des autres prédateurs.

Je préfère être seul que mal accompagné.

Je vis en Afrique et j’ai des cousins en Asie du Sud-est. Je m’adapte facilement à de nombreux habitats.

Mon corps est long et musclé, mes pattes sont très larges. Mes muscles pectoraux sont développés, ce qui me permet de grimper aux arbres. Ma queue est longue, tournée vers le haut lorsque je marche et me sers de balancier lorsque je me déplace de branche en branche. Je suis un athlète hors norme. Lorsque je cours, je peux atteindre une vitesse de 60 km/h. Pas mal, non ? Mais bien que Léopard, Léo revient…

Je pèse 58 kg et ma copine, 37. Nous sommes « félins pour l’autre ». Mes plus gros congénères d’Asie Centrale et d’Iran peuvent atteindre 90 kg.

Ma fourrure se compose de taches appelées rosettes, qui varient du jaune pâle au marron. Mes oreilles bien arrondies sont pourvues de points noirs et blancs.

Sur les côtés, mon dos et la partie supérieure de mes pattes, les taches forment des décorations dont le cœur est brun et comporte parfois un point noir, comme mon parent éloigné, le jaguar. La disposition et la forme de nos taches varient selon notre lieu de vie.

Dans les régions tropicales, le poil tend à être court et brillant, de couleur sombre tandis que dans les régions froides, il est plus long, soyeux et clair.

Mon cousin, le léopard de l’Amour a un manteau aux rosettes espacées et au pelage plus clair que le mien. Ma tante d’Arabie, elle, a une robe claire et se caractérise par sa petite taille.

Mon oncle, le léopard noir, que l’on surnomme parfois «panthère noire», bien qu’il n’aime pas ce sobriquet, car il dit que cela fait trop efféminé, a un pelage composé de différentes couleurs provenant d’une mutation génétique : le mélanisme. Sa fourrure possède bien des taches, mais celles-ci ne sont visibles que sous un éclairage particulier.

Malheureusement, comme plusieurs membres de ma famille, je suis en voie de disparition. Chers humains, merci de respecter nos territoires afin que nous puissions tous vivre ensemble.

Photos d’un léopard prises par Olivier Masset en Namibie.

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